Publié le
30/5/2024

Des influenceurs toujours plus engagés pour défendre leurs causes

Ce n’est pas nouveau, les créateurs de contenus sont de plus en plus engagés dans différentes causes. Kolsquare a d'ailleurs été le premier acteur du marché à évoquer le terme d'"influence responsable". Cette tendance déjà débutée il y a quelques années poursuit donc son cours. Politique, environnement, cyber-harcèlement, les influenceurs n’hésitent plus aujourd’hui à prendre la parole et à faire porter leurs messages auprès de leurs communautés - et plus encore - pour défendre les causes qui leur tiennent à cœur !

femme crie dans un mégaphone
femme crie dans un mégaphone

Engagement influenceur positif, écolo, féministe,... : des KOLs toujours plus concernés par de nombreuses causes

Si certains ont encore en tête – à tort – que les influenceurs ne sont bons qu’à partager des codes promos pour des montres issues du dropshipping ou des produits dentaires, c’est qu’ils sont restés coincés quelques années en arrière. Aujourd’hui, de plus en plus d’acteurs des réseaux sociaux prennent la parole pour défendre de bonnes causes et mener des actions collectives qu’elles soient humanitaires, sociétales ou sociales.

Ils sont notamment nombreux à prendre la parole sur des thématiques importantes pour défendre la planète et alerter sur les risques environnementaux qui pèsent sur chacun d’entre nous. C’est le cas d’Hugo Clément, un journaliste et créateur de contenu français, qui alerte régulièrement sa communauté sur les causes environnementales, le réchauffement climatique, les risques liés à la déforestation, aux techniques d’élevage intensifs, ou encore à la sur-consommation.

Il n’hésite d’ailleurs pas à rappeler les politiques à l’ordre et à les mettre devant leurs promesses et leur rôle envers la protection de l'environnement, c’est le cas notamment de ce post Instagram qui compte plus de 100 000 likes et rappelle au président Emmanuel Macron sa promesse concernant le bien-être animal.

Côté US, on peut notamment citer l’écrivain Ibram Kendi , auteur du best-seller « Comment être un Anti-raciste » et l’un des plus fervents supporter du mouvement "Black Lives Matter" , comptabilisant 1.1M de followers sur Instagram.

Payam Zamani est quant à lui le fondateur et Président de One Planet, un fond d’investissement et un incubateur de sociétés issues de la tech, avec pour principaux moteurs les valeurs sociétales et le développement durable. En tant que réfugié iranien immigré aux Etats-Unis suite à la Révolution islamique, il s’engage pour la cause des réfugiés auprès de sa communauté Instagram qui ne compte pas moins de 428K followers.

Autre exemple de femme et de KOL engagée, la célèbre jeune suédoise Greta Thunberg qui milite dans la vie et partage toutes ses actions sur son compte Instagram suivi par 14.3 millions de followers !

Ils sont nombreux à s’engager pour cette noble cause. Et ce mouvement se retrouve également parmi les influenceurs n’ayant à première vue aucun rapport avec ces engagements environnementaux. On pense notamment à la KOL (Key Opinion Leader) beauté et lifestyle Enjoy Phoenix qui a expliqué, il y a quelques temps, dans une vidéo ne plus souhaiter recevoir de produits des marques après avoir été couverte de cadeaux pendant des années, afin de limiter le gaspillage.

La lutte anti-racisme est également portée par de nombreux influenceurs qui s’évertuent à lutter contre ce fléau. Aux Etats-Unis, et dans le Monde, le mouvement Black Lives Matters a vu son écho démultiplié grâce aux réseaux sociaux et aux influenceurs qui ont soutenu et partagé massivement la cause. La co-fondatrice du mouvement Alicia Garza compte aujourd’hui 261K de followers sur son compte Instagram et n’hésite pas à utiliser cette voie pour étendre le mouvement à travers le monde et alerter autour de cette cause.

Body positive, anti-racisme, éducation, droits des femmes, consommation responsable, soin de la planète, seconde main,… Les réseaux sociaux sont porteurs de bien des mouvements grâce à la puissance de portée des influenceurs qui s’engagent à rendre le monde meilleur en utilisant leur puissance, leurs conseils pratiques et surtout leur voix pour porter plus loin leurs messages, leurs engagements en faveurs de nouveaux comportements, leurs convictions et sensibiliser durablement les plus jeunes générations notamment.

Focus sur la dernière campagne française présidentielle

On se souvient tous de la vidéo Youtube de McFly et Carlito avec le Président de la République Emmanuel Macron ou encore de la table ronde organisée par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avec différents créateurs et créatrices de contenus, dont Marie (Enjoy Phoenix), pour échanger sur le thème de la précarité étudiante. Les politiques semblent aujourd’hui de plus en plus enclins à utiliser le levier de l’Influence Marketing pour aller parler aux plus jeunes.

L’IFOP et le CEVIPOF ont mené différentes études ces dernières années et les chiffres parlent d’eux-mêmes : les réseaux sociaux sont la première source d’information des 18-34 ans. 45% d’entre eux s’informent dans ces médias contre seulement 7% pour la presse écrite.

On comprend donc aisément pourquoi les politiques jouent plus que jamais le jeu des réseaux sociaux. D’autant plus que les jeunes votent beaucoup moins souvent que leurs aînés.

Passer par les réseaux sociaux pour remobiliser les jeunes semble être le pari fait par de nombreux politiques aujourd’hui. Outre les partenariats avec des influenceurs établis, certains politiques n’hésitent pas à se lancer eux-mêmes sur les réseaux sociaux. C’est le cas notamment de Jean Luc Mélanchon qui compte aujourd’hui plus de 1,03 millions d'abonnés sur sa chaîne Youtube et plus de 2,3 millions d’abonnés sur son compte TikTok où il n’hésite pas à prendre la parole pour partager ses idées. Il n’est pas le seul à s’être lancé sur ce réseau qui plaît beaucoup aux plus jeunes, le ministre des transports Jean-Baptiste Djebarri, très actif sur le réseau, rassemble aujourd’hui 1 million d'abonnés.

Politiques ou influenceurs ? Cette tendance ne touche pas seulement l’Hexagone. Aux Etats-Unis également les politiques n’hésitent pas à se lancer à corps perdus sur les réseaux sociaux. On se souvient, bien sûr, des frasques de Donald Trump sur Twitter qui lui ont valu d’être banni du réseau. Autre exemple, la députée démocrate Alexandria Ocasio-Cortez n’avait pas hésité à jouer une partie du célèbre jeu vidéo “Among Us” devant près de 430 000 personnes en direct sur Twitch à deux semaines de l’élection présidentielle.

Les influenceurs politiques sont également présents sur les réseaux sociaux : Hugo Décrypte propose des décryptages quotidiens sur ses différents réseaux sociaux. Certains sont plus orientés que d’autres, mais à gauche comme à droite, on retrouve des KOLs (Key Opinion Leaders) qui n’hésitent pas à prendre parti et défendre leurs idées politiques en ligne.

Les militants sont également de la partie et se retrouvent en grand nombre sur les réseaux sociaux, notamment TikTok. On pense notamment au candidat à la présidentielle Eric Zemmour qui possède de nombreux soutiens parmi les jeunes sur le réseau. Certains militants deviennent même influenceurs à leur tour, c’est le cas de Thonia, une militante pro- Zemmour qui comptabilise aujourd’hui plus de 36,1K d'abonnés sur son compte TikTok où elle se met en scène pour défendre et partager ses idées politiques.

Focus : KOLs et cyberharcèlement

Un autre sujet phare pour lesquels les influenceurs s’engagent concerne le harcèlement et plus particulièrement le cyber harcèlement qui est malheureusement très répandu sur les réseaux sociaux. Sous couvert d’anonymat, les haters n’hésitent pas à prendre pour cible et s’acharner en masse sur une personne qu’ils ont désignée comme “cible”. Le suicide récent de l’influenceuse MavaChou en est un triste exemple. La jeune femme racontait il y a encore peu sa descente aux enfers suite à la campagne de haine qu’elle recevait depuis 2019.

Malheureusement, elle n’est pas un cas isolé. En France, 41 % des élèves disent avoir subi une agression en ligne. Et les choses ne vont malheureusement pas en s’améliorant, l’influenceuse londonienne Erim Kaur déclarait que selon elle “Le harcèlement a empiré, de 100 %, depuis le début des confinements”. Elle n’est d’ailleurs pas la seule à tenir de tels propos, la youtubeuse américaine Margaret Hemenway reconnaît également avoir reçu beaucoup plus de haine depuis le début de la crise sanitaire.

Face à ce fléau les réseaux sociaux n’ont d’autres choix que de tenter de réduire ces attaques en ligne pour préserver un espace sain sur leurs applications. Adam Mosseri, responsable d’Instagram, déclare d’ailleurs que le cyberharcèlement est un sujet prioritaire pour le réseau social. La filiale française de l’application lance d’ailleurs une campagne de sensibilisation. Des sessions de prévention dans 300 collèges ont déjà eu cours lors des précédentes années avec les associations Génération Numérique et e-Enfance. Ces dernières visent notamment à informer enfants et parents des dangers et les aideront à mieux savoir se protéger et protéger les autres face à ce fléau.

Cette campagne tombe à pic après le bad buzz du hashtag “Anti2010” apparu sur TikTok il y a quelques années sur lequel étaient publiées de nombreuses vidéos malveillantes à l’égard des jeunes entrant au collège cette année. Cette tendance avait poussé les collégiens à harceler en ligne et hors ligne leurs camarades de classe qui faisaient leur entrée en 6ème.

Une récente étude a également exploré comment les images sexualisées typiquement trouvées sur les réseaux sociaux pourraient influencer la santé mentale des adolescentes, de manière positive et/ou négative. Les participantes ont identifié l’image corporelle comme une préoccupation majeure, signalant des comparaisons d’apparence négatives lors de la visualisation d’images sur les réseaux sociaux.

En ce qui concerne l’impact sur les adolescents suicidaires, une étude a révélé que parmi les adolescents qui ont signalé des pensées suicidaires, 6% aux États-Unis les ont attribuées à Instagram. Une autre étude de 2023 a démontré que les adolescentes courent un risque de suicide plus élevé lorsqu’elles utilisent les réseaux sociaux pendant au moins deux à trois heures par jour, commencent à utiliser ces applications à un jeune âge et augmentent leur temps passé sur ces applications au fil du temps.

Ces résultats soulignent l’importance de la sensibilisation et de l’éducation dès le plus jeune âge sur les réseaux sociaux et leur influence sur l’image corporelle. Ils montrent également la nécessité de stratégies pour promouvoir une image corporelle positive et contrer une image corporelle négative.

Il est crucial de rappeler que chaque individu est unique et peut être affecté différemment par les réseaux sociaux. Il est donc essentiel de surveiller l’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes et de leur fournir un soutien approprié si nécessaire.

Ce n’est pas nouveau, les influenceurs sont de plus en plus engagés dans différentes causes. Kolsquare a d'ailleurs été le premier acteur du marché à évoquer le terme d'"influence responsable". Cette tendance déjà entamée il y a quelques années poursuit donc son cours en 2024. Politique, environnement, cyber-harcèlement, les influenceurs n’hésitent plus aujourd’hui à prendre la parole et à faire porter leurs messages auprès de leurs communautés - et plus encore - pour défendre les causes qui leur tiennent à cœur !

A propos de Kolsquare

Kolsquare est la première plateforme européenne de marketing d’influence, une solution axée sur les données qui permet aux marques de développer leurs stratégies de marketing d’influence et de mettre en œuvre des partenariats authentiques avec des créateurs de contenu.Grâce à notre technologie, les professionnels du marketing peuvent identifier les meilleurs profils de KOL, gérer entièrement leurs campagnes de KOL Marketing, mesurer leurs résultats et comparer leurs performances aux meilleures pratiques. Kolsquare propose à des centaines de clients (Coca-Cola, Danone, Publicis, Orange, Sézane, Decathlon, etc.) les dernières technologies de Big Data, d’IA et de Machine Learning pour activer des partenariats inspirants et authentiques avec quelque 3 millions de KOLs (Key Opinion Leaders) ayant plus de 5 000 followers dans 180 pays, sur Instagram, TikTok, Twitter, Facebook et YouTube.En tant que Benefit Company depuis 2020, l’influence responsable est dans notre ADN et se trouve au cœur de tous nos partenariats avec les clients, les KOL et les fournisseurs.

Influencer Marketing Newsletter

Ne manquez pas les dernières actus de l'influence marketing !